Quelques définitions et réflexions
Ne voulant pas me définir comme un magicien, ni un prestidigitateur, j'ai donc inventé un nouveau terme : Mamuzgicien

Ce mot est composé de Magicien et du verbe Amuser

Ainsi, je préserve la susceptibilité qui peut exister dans le monde de la prestidigitation tout en faisant ressortir mon intention de faire de la magie pour amuser, pour distraire et/ou pour étonner.
Les termes "magie" et "magicien" ne sont pas corrects car il s'agit, le plus souvent, de "prestidigitation" et de "prestidigitateur". Mais par un souci de simplification, il est admis de les utiliser.

Vous connaissez la « magie blanche » ? La « magie noire » ?
J’ai découvert la « magie grise ». Celle-ci est plus sournoise. Le monde de la magie est un monde de secrets et peut être détourné par certains.

La « magie grise » est pratiquée par des personnes qui font « illusion » en mettant en avant leurs connaissances pour se prévaloir du titre de « magicien ». La plupart d’entre elles ne pratiquent pas ou plus ou très peu, voir très mal. Vous ne les verrez pas sur une scène devant un public mais elles s'autoproclament et se gargarisent d’un rôle de protecteur de l’éthique du monde de la prestidigitation.
Leurs attaques ne sont pas franches et il est parfois très difficile de les repérer. Des coups qui, accumulés, vous font vaciller, douter de vous-même.

Faire illusion ce n’est pas faire de l’illusion.

D’un loisir, d’une passion, d’un outil éducatif, elles en ont fait une prise de pouvoir sur les autres.
Non pas dans un temps de spectacle ou de distraction mais dans la vie de tous les jours.

Donc prudence à ceux qui croient en la vraie prestidigitation, ne soyez pas l’instrument de cette « magie grise ».
On reconnait un vrai magicien lorsqu'il se confronte directement à un public (hors écran).

Tant que vous ne l’avez pas vu à l’œuvre devant vous, il est possible qu'il ne soit qu’un beau parleur et vous êtes en droit de douter de lui.
Ces catégories dépendent essentiellement de l'environnement et du lieu où l'on pratique la magie. Cela détermine les différents tours possibles et non possibles du fait du contexte. Personnellement j'apprécie plus le close up.

Proximagie "Close Up" en anglais

Nommé aussi "Magie de proximité".
Du fait que le public est en contact direct avec le mamuzgicien, cela demande, la plupart du temps, une grande dextérité. Ajoutez à cela un boniment efficace et l'effet sera total.
Sont utilisés : les cartes, les pièces, les élastiques, les ficelles, etc... D'un point de vue matériel, c'est la magie qui peut se pratiquer à moindre coûtla moins.

Magie de salon

Sur petite scène ou non, sa particularité est un public restreint qui reste assez proche du mamuzgicien.

Magie de scène

Pour cette catégorie, il y a une distance avec le public, cela se passe en hauteur, personne sur les côtés et derrière. Ainsi des tours plus sophistiqués sont permis.

Grande illusion

Là on est dans la plus grande technicité. En effet, il est fait appel à la science, à la technique et à du matériel plus imposant. De grands effets bien mis en scène où le mamuzgicien joue un rôle théâtrale plus important.
Une magie qui demande de gros moyens financiers du fait du coût du matériel.
par Da Capo 11/2020

Un des mamuzgiciens me demande : Comment fait-on pour inventer un tour de magie ?

Voilà ce que j’en pense…
L’idée on la trouve autour de soit, dans la vie de tous les jours.
C’est lorsqu’on est magicien et l’on pense en magicien que tout ce qu’on voit, tout ce qu’on observe peut devenir...magique.
Il suffit d’y rajouter un grain d’imagination ou/et de folie, parfois un peu de technique, de savoir faire (ou savoir faire faire), du temps et de la patience pour qu’un nouveau tour apparaisse.
Sans tous ces ingrédients, on passe des centaines de fois à côté d’une invention magique.
par Da Capo 03/2021

La magie n'a pas vocation d'être captée et diffusée sur les écrans

Voilà ce que j’en pense…
La prestidigitation magie n'a de valeur que si elle est faite devant un public en extérieur ou en intérieur.
Le magicien ne peut mériter ce titre que s'il se confronte à un vrai public, les autres formes n'entrainent que des suspiscions.
En effet, la vidéo, les écrans permettent, par des trucages ou certains angles de la caméra, de présenter des effets qui seront irréalisables sur une scène. Est-on donc magicien dans ces conditions ?
Je met sans cesse en garde les enfants et jeunes de l'école de magie ainsi que lors des stages, contre ses pseudos magiciens qui se font un nom en dehors de tout vrai public.
Sur certaines vidéos on voit des spectateurs, mais le doute reste : public complice ?
La vidéo a, pour intérêt, d'être un outils de travail pour présenter un tour, pour le travailler, etc...